Les sources d’inspiration lointaines des déclarations révolutionnaires
Les sources d’inspiration des déclarations révolutionnaires
Chapitre 1 :
Les sources lointaines.
Il est impossible de comprendre l’état des libertés publiques sans une approche philosophique et historique.
§1. Les droits de l’Homme avant 1789. L’Antiquité.
La Grèce avec Athènes/ Rome et son Empire.
La Grèce est à l’origine du droit naturel.
C’est à cette période et à Athènes que nait le régime démocratique. C’est une certaine conception de la démocratie. L’égalité entre les citoyens règne. Les citoyens athéniens sont ceux qui participent à la démocratie cela ne concerne que les hommes mais pas les esclaves (des choses animés) ou les métèques (des étrangers). Il y avait seulement 1/10 de la société qui participait à la vie politique. La notion de droit individuel (le droit pour certains individus de jouir de certaines prérogatives) n’existe pas. Un homme est dit libre s’il participe à la vie de la cité. La liberté des anciens c’est celle de participer la vie politique contrairement à la liberté des modernes.
L’individu à Athènes n’existe pas. Il n’existe » qu’à travers la cité. Il ne songe pas à réclamer à la cité des droits. A l’inverse la DDHC garantie des droits l’individu contre le pouvoir. On fait très souvent remonter la naissance du droit naturel à Athènes. Il s’agit d’un droit extérieur à la cité, à la volonté humaine mais pour autant il doit être respecté car il est supérieur. On a du mal à expliquer son origine car le plus souvent il est d’essence divine ou religieuse.
Rome et l’influence du stoïcisme.
Dernière décennie de l’Empire Romain où on a une remise en cause de l’esclavage par certains auteurs (Epictete, Ciceron, Seneque, Marc Orel). Ces stoïciens considèrent que même chez l’esclave il y a une part de liberté. La pensée est présente dans chaque Homme y compris l’esclave. ce qui est nouveau c’est que l’esclave est considéré comme un Homme dont l’esprit est libre même s’il n’est pas libre de son corps. Avec ces