La france fait donc l'objet d'exception dans différents domaines. On peut parfois parler d'exception positive (c'est la cas de l'exception culturelle française) mais aussi d'exception négative (c'est notamment le cas de l'exception en matiere de nucléaire). Mais peut-on vraiment parler "d'exception française" en matiére de syndicats?
Pour repondre à cette question, nous observerons tout d'abord les syndicats à l'étranger et plus précisément en Europe.
Nous etudierons ensuite les syndicats en france afin de pouvoir faire une comparaison.

On parle en effet "d'excepion française" dans de nombreux domaines. L’exception culturelle française est, notamment, une expression utilisée pour caractériser certaines spécificités, actuelles ou passées, de la France par rapport aux autres pays d'Europe, voire du monde, dans le secteur culturel. Elle désigne en particulier l'action conduite depuis la création en 1959 d'un Ministère de la Culture confié à André Malraux. Ont été mis en place en France un certain nombre de dispositifs législatifs et réglementaires qui soutiennent le secteur de la culture et de la création artistique ce qui n'est pas forcément le cas dans d'autres pays.
Autre que culturellement, on entend en général, par «exception française», les traits politiques économiques et sociaux qui, pour des raisons historiques notamment le rôle volontariste de l'État dans l'unification du pays, sont censés distinguer notre démocratie de l'ensemble de ses homologues occidentales. Or la droite se définit, depuis ses origines, par son souci de privilégier la continuité par rapport à la rupture, et de tirer son efficacité des leçons de l'expérience. Entre la droite et l'exception française, la relation n'est donc pas simple.
On parle aussi d'exception française parce qu'avec ses 58 réacteurs, qui contribuent pour près de 80 % à sa production d'électricité, la France détient le triste record du pays le plus nucléarisé au monde par rapport au nombre d'habitants.
La france