Les agences de presse 1830-1918
C’est la lettre moulée qui fait qu’on assassine et Caïn lisait les journaux dans le paradis terrestre ». Il fait l’apologie du 4e pouvoir : « il n’y aura plus rien de caché pour le public ». En 1822, par la « loi de tendances », Villèle qui autorise la suspension de journaux pour « mauvais esprit ». La loi postale du 15 Mars 1827 multipliant par 2,5 le prix de port des journaux, payé à la feuille et non au poids, ces derniers agrandissent leur format afin d’accueillir des annonces qui compenseront par des recettes nouvelles les coûts en papier et transport. Les recettes des annonces atteignent 200 à 250000 F/an (1 M €) pour les journaux les mieux lotis, comme le …afficher plus de contenu…
1869, vers la porte de Pantin, un cultivateur nommé Langlois s’apprête à labourer son champ, lorsqu’il remarque un renflement de terrain qui l’étonne. Il fouille et voit la main d’un enfant, continuant à creuser et mettant au jour, horrifié, six cadavres, une femme et cinq enfants = la famille Kinck, venue de Roubaix à Paris car le père voulait fonder une usine de mécanique élémentaire. On soupçonne le dernier fils, Gustave, d’avoir assassiné ses deux parents. Mais on retrouve son propre corps dans le jardin. On déterre le père dans un bois. Donc huit cadavres. L’attention de la police se porte sur un jeune homme, beau et trouble, Troppmann, ami de la famille, qui voulait s’échapper de France. Ayant avoué, il est exécuté en janv. 1870 (le 19 janv., sa mort est relaté par la presse). Le Petit Journal commence par consacrer deux pages entières au « beau » crime, puis passe à 3 et 4 p. (pseudo : Thomas Grimm). Non sans