Les formes de vie urbaine
Selon Simmel, au sein d’une métropole, les individus peuvent entrer en interaction via trois types de comportement. Le premier, « soi urbain distancié ». Ensuite, il y a la disposition psychique intellectualiste qui se traduit par le fait qu’un individu tel qu’il soit, est continuellement stimulé par ce qui l’entoure. Il va donc dès son plus jeune âge chercher à se créer une coquille en apprenant à gérer ses différentes émotions, ne pas agir sur le fait mais plutôt prendre du recul et savoir réfléchir avec intelligence sans montrer ses différentes faiblesses lorsqu’il se retrouve en public afin de pouvoir se protéger au mieux. Puis enfin, Simmel a déposé l’idée de la dépersonnalisation des liens et désocialisation, l’idée qu’au sein de ces villes modernes, les liens entre l’individu concerné et sa communauté d’origine se …afficher plus de contenu…
On remarquera que Simmel propose ses analyses lors de l’industrialisation des grandes villes, donc en Amérique lorsque le Taylorisme ainsi que le Fordisme régnaient en maître sur la société non seulement économique mais également sociale. Les villes ont attiré tellement de personnes, c’est une explosion démographique, elles ont fait naître l’individualisme, en effet, le nombre de personnes est si important, que la plupart sont des êtres anonymes au sein d’une foule d’anonymes. De plus, comme cette ville est immense, les individus sont obligés de se socialiser, elle a donc créé une hyper socialisation entre ces derniers.