Lettres la femme la rose et le poète
Séance 1 : La femme, la rose et le poète
Trois grands recueils de trois femmes différentes. La poésie est une sorte d’offrande amoureuse, elle immortalise. (Cf : pléiade*1) La poésie était un art subventionné par les princes, les rois et les monarques.
Texte premier : Ode à Cassandre.
Composition : Stratégie en trois temps.
3 sizains : octosyllabes, plates puis embrassées.
Strophe 1 : invitation galante « mignonne », « allons voir ». Première évocation de la rose (premier temps de l’analogie*2) .
Strophe 2 : constatation sur les usages du temps + dramatisation pathétique.
Strophe 3 : une sorte de conclusion : fin de la dimension argumentative.
Analyse :
Cadre de jardin (peut faire allusion aux jardins de l’amour et à la nature)
« mignonne » position première, représente la beauté et la douceur.
« allons » peut représenter l’auteur qui s’adresse directement au destinataire.
La brièveté de la vie, l’éphémère (durée d’un jour / courte durée) est représentée aux v.2 à 4 avec les mots matin et vêprée (=moment de la journée où le soleil se couche)
Une comparaison directe entre ‘’mignonne’’ et la ‘’rose’’ v.6 « et son teint au vôtre pareil ».
« Las » = hélas (v.7) : registre pathétique.
A la deuxième strophe il la vouvoie « voyez » v.7, bien que mignonne sois mentionnée ensuite, cela laisse une distance froide
v.9 : l’éphémère est mnt + direct.
« Ô » = forme souvent utilisé dans la poésie lyrique (le lyrique est souvent utilisé pour parler de la beauté de la nature)
Mâratre = mauvaise mère.
« Donc » v.13 nous montre une conclusion (texte argumentatif)
Un raisonnement émotionnel et non logique
Métaphore v.16
Comparaison v.17-18.
Texte seconde : Quand vous serez bien vieille :
Ronsard fait le portrait d’une femme froide et indifférente : « belle », « louange immortelle », « regrettant mon amour et votre fier dédain ».
Il fait le portrait d’une femme en fin de vie, un poète cruel et rancunier « une vieille