L'homme est-il naturellement bon ou mauvais ?
Rousseau s’intéresse à savoir si l’homme est naturellement bon ou mauvais. Rousseau réplique à cette question au cher philosophe Hobbes. Selon Rousseau, l’homme est bon en tant qu’être physique vivant harmonieusement dans la nature et en paix avec ses semblables. En effet, la bonté de l’homme est amorale car il n’a ni vices, ni vertu, c’est-à-dire aucune notion de ce qui est moralement bon ou mauvais. De plus, à l’état naturel, l’homme ignore la différence entre le bien et le mal. Pour obtenir cette connaissance, l’être humain doit côtoyer de façon continue des individus qui commettent des gestes que l’homme classera éventuellement de bien ou de mal. Cependant, dans l’état de nature, ce n’est pas possible. En revanche, Rousseau explique que les actions commises par les être humain naturel répondent de l’amour de soi, donc de l’instinct de survie de …afficher plus de contenu…
Chez Hobbes tout comme chez Rousseau, le contrat social est une association entre les hommes afin de se donner des lois, créer la société et ainsi sortir de l’état de nature. Cependant, ces deux philosophes n’ont pas la même image sur comment il perçoit la nature humaine. Selon Hobbes, la nature compétitive de l’homme constitue le point d’origine de l’état de guerre être États. Pour Rousseau, l’origine de la guerre vient de la nature même de l’État, car l’individu lui-même n’est pas de nature guerrière. Hobbes fait preuve d’une précocité intellectuelle remarquable : à l’âge de six ans, il apprend le latin et le grec, et, vers quatorze ans, il traduit en latin Médée, d’Euripide. Jean-Jacques Rousseau est persévérant, malgré tout le malheur qu’il a vécu. Bien que Hobbes et Rousseau se rejoignent sur le point du contrat social, il semble vraiment que Rousseau a