Philosophie rousseau
En mettant en conformité ces actes avec les valeurs du bien et du juste, celui qui agit conformément à la morale est vertueux. A l'inverse celui qui suit les impulsions de sa nature est vicieux. Cependant, on ne peut être vicieux que si on est également capable d'être vertueux. Alors la raison est source de moralité.
Pourtant, nous pouvons remarquer que, même lorsqu’il est doté de raison, l’homme a des penchants et des instincts qui font qu’il ne suit pas toujours sa raison. C’est alors qu’on rencontre une opposition entre les impulsions naturelles c'est à dire l'instinct, et la raison. Le fait d’être dotés de raison ne fait pas des Hommes nécessairement des êtres bons moralement. Etre moral implique donc de lutter contre ses penchants à l’aide de sa raison. Mais les vices ne sont pas naturels en l’homme, c’est l’état de culture qui les fait naître.
Le texte s'articule en trois parties.
Partie I (ligne 1 à linge4)