Le rythme est très important : nous avons affaire quasiment à une chanson. Les vers 3/4 sont comme un refrain, répétition dans le vers ("triste; triste", "mon coeur, mon coeur"). Le vers est de 13 syllabe puisque Verlaine dit "je préfère l'impaire" : c'est très important cette syllabe supplémentaire dans un siècle où l'alexandrin est encore le mètre préféré.
Il faut aussi parler de la disposition en distique et des rimes plates. Remarquons que syntaxiquement nous avons une phrase de 2 vers, une phrase de 4 vers, une phrase de 2 vers, une phrase de 4, une phrase de 4. Les deux dernières phrases sont interrogatives mais sont-ce de vraies questions?
Champ lexical du sentiment : Ô, âme, coeur, cinsolé, sensible.... nous sommes dans le pathos du poète (il reprend les motifs des élégies : la plainte de l'amant abandonné).
Il faut aussi étudier le dialogue entre le coeur et l'âme, afin de montrer quelle définition de ces notions Verlaine nous donne.
Il faut aussi travailler sur le champ lexical du mouvement de fuite : "s'en soit allée, exil". Le mot exil est très important : pourquoi est-il "fier"? pourquoi est-il "triste Le rythme est très important : nous avons affaire quasiment à une chanson. Les vers 3/4 sont comme un refrain, répétition dans le vers ("triste; triste", "mon coeur, mon coeur"). Le vers est de 13 syllabe puisque Verlaine dit "je préfère l'impaire" : c'est très important cette syllabe supplémentaire dans un siècle où l'alexandrin est encore le mètre préféré.
Il faut aussi parler de la disposition en distique et des rimes plates. Remarquons que syntaxiquement nous avons une phrase de 2 vers, une phrase de 4 vers, une phrase de 2 vers, une phrase de 4, une phrase de 4. Les deux dernières phrases sont interrogatives mais sont-ce de vraies questions?
Champ lexical du sentiment : Ô, âme, coeur, cinsolé, sensible.... nous sommes dans le pathos du poète (il reprend les motifs des élégies : la plainte de l'amant abandonné).
Il faut aussi