Liaisons dangereuses lettre 4
Dans la lettre 4, celle que nous allons étudier, Valmont évoque ses sentiments pour Merteuil mais aussi l’impossibilité de former un couple. Il annonce également qu'il entreprend de séduire la présidente De Tourvel.
La relation entre Valmont et Merteuil une complicité ou rivalité ?
Nous verrons tout d'abord les différents procédés pour évoquer une complicité entre les deux libertins puis les signes d'une rivalité.
(Lecture)
I – Complicité
Valmont et la Marquise de Merteuil sont dans un jeu complicité par la séduction, ils compare leurs conquêtes en correspondant par lettres.
Valmont dévoile ses intentions à La marquise de Merteuil, il est 'dépositaire de tous les secrets de son cœur' (l.23) et il se 'confie' à elle, ce qui prouve une certaine complicité entre les deux personnages.
La complicité est aussi fortement marquée par : le pronom personnel « nous » utilisé de nombreuses fois par Valmont, 'avec vous' (l.4) et les déterminants possessifs comme 'notre' qui englobe les deux personnages.
L'expression « vous me suivez au moins d'un pas égal » montre que les deux libertins ne s'affrontent pas, ils se suivent.
La phrase : « Vous savez si je désire vivement, si je dévore les obstacles » montre que La marquise connaît très bien Valmont car ils sont proches.
Enfin, les appellations de Merteuil par Valmont : « très belle marquise » (l.6), « ma belle amie »(l.20), « ma très belle amie » (dernière ligne) témoigne du respect de Valmont envers la Marquise, donc en aucun cas un signe de rivalité.
II – rivalité
Le libertin commence sa lettre par : « Vos ordres sont charmants » mais finit par dire qu'il n'est plus esclave de Merteuil, c'est donc, satiriquement, que Valmont lui dit qu'il n'est plus dépendant