Liberté d'expression
Dans le rapport à l’autre, on ne peut se permettre de tout dire, nous nous devons de garder une certaine prudence dans la teneur de nos propos afin de ne pas blesser le ou les individus qui nous prêtent attention.
Dans le domaine professionnel, la liberté de parole est limitée par la hiérarchie et l’esprit d’entreprise pour laquelle on travaille, c’est ce qu’on appelle communément aujourd’hui : « la culture société ». Cette liberté d’expression n’est pas la même selon une institution publique comme la police ou l’armée, lieux où l’on reçoit des ordres que l’on ne peut contester et discuter voire même, où l’on nous interdit de penser, par rapport à une quelconque entreprise où un avis personnel ou collectif peut être sollicité.
Dans une joute verbale, sévère ou pas, selon l’intensité de sa graduation, où placer le curseur ? En effet, lorsqu’un employé manifeste une revendication à l’encontre de son employeur, il doit prendre les précautions nécessaires pour ne pas indisposer son interlocuteur afin d’éviter une sanction. Ce même employeur peut faire preuve d’une « silencieuse lâcheté » vis-à-vis de son personnel afin de camoufler un plan de licenciement économique et limiter de fait, un afflux dur et important de revendications syndicales.
Selon le contexte dans lequel on se place, il est préférable de faire attention aux mots que l’on choisit et au ton que l’on emploie. Doit-on alors sous-entendre qu’il s’agit de diplomatie, d’hypocrisie, voire les deux à la fois