Libre échange et protectionnisme
Le libre échange est à centre des débats depuis déjà plusieurs siècles. Il représente un enjeu majeur pour les économies actuelles, mais non seulement puisque des auteurs de siècles précédents se sont déjà penchés sur ce sujet, montrant ainsi toute son importance.
Ainsi, les premiers à avoir faits du libre-échange le centre de leurs études étaient les physiocrates. En basant leurs études sur l’accumulation d’or, l’accroissement des richesses et les terres agricoles, ils ont fait une analogie entre l’économie et le corps humain. De ce fait, dans le corps humain, le sang circule entre les organes et sont interdépendants, dans une économie, cela fonctionne de la même manière car les états doivent échanger afin d’améliorer leur croissance et deviennent ainsi interdépendants, d’où l’analogie avec les organes. Il paraît donc évident que le libre échange est un sujet primordial depuis le 18ème siècle.
Par la suite, ce sont les auteurs classiques qui ont été présents ans le développement du concept de la politique du libre-échange. On peut ainsi citer des auteurs célèbres tels que Adam Smith ou Ricardo qui ont développé des théories encore étudiés aujourd’hui, représentants la base de notre économie aujourd’hui.
Nous pouvons donc définir le libre-échange comme un système économique qui a comme base la liberté de circulation des flux commerciaux en éliminant le plus possible toute barrière douanière qui puisse freiner cette politique.
De nos jours, le libre échange est la politique économique dominante avec un grand nombre de défenseurs qui prônent ses avantages. Des pays, autrefois renfermés, intègrent de plus en plus ce système mondial de commerce qui permet des interconnexions au niveau mondial. Nous pouvons de même dire que le libre échange est la base même de la mondialisation que nous connaissons actuellement.
Néanmoins dans un contexte de crise dans les années 2000, beaucoup de pays s’interrogent sur les bienfaits du libre-échange. En effet