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1. Introduction
Aucun sujet ne soulève plus de controverses que celui de l’aide au développement vue parfois comme un sacrilège pour les dirigeants politiques occidentaux.
Les différents partenaires de l’aide, les gouvernements, les institutions financières internationales, les agences d’aide bilatérale et les Organisations Non Gouvernementales (ONG) mettent en cause le bien fondé de cette manne déversée chaque année aux pays dits du Tiers Monde. Les résultats obtenus durant les cinquante dernières années se sont révélés en effet fort en deçà des espérances des populations les plus pauvres de la planète.
L’aide internationale à Haïti n’est pas différente par ses méthodes, ses conditions, ses exigences et ses conséquences à terme. Si, à ses débuts, elle semblait être la réponse aux nombreux problèmes du pays, aujourd’hui se pose plus que jamais la question de sa réelle efficacité. Plusieurs pensent que la cause du sous-développement d’Haïti est liée à l’aide et à sa dépendance. Un tel palmarès fait ressortir un étrange paradoxe qui pose le problème du contrôle et de la gestion de l’aide internationale à Haïti.
2. Problématique
Ce paradoxe conduit à de multiples interrogations à savoir :
Les problèmes de contrôle et de gestion liés à l’Aide Internationale ne sont-ils pas susceptibles d’entraîner des conséquences néfastes telles une aggravation du sous-développement ?
Le gouvernement s’efforce-t-il de doter les ONG d’un cadre légal axé sur des critères de performance, d’efficacité, de contrôle et de transparence ?
Voilà les questions qui suscitent notre curiosité et auxquelles on apportera une réponse.
3. Hypothèse
Hypothèse principale : Les activités financées par l’aide accordée aux ONG par les bailleurs internationaux s’avèrent inadaptées aux besoins de développement du pays
Hypothèse secondaire : La planification, l’intégration et la coordination, des programmes du gouvernement et ceux des ONG sont nécessaires à