Chapitre 3 : Les limites de l’économie de marché I) Les défaillances de marché : Même pour les libéraux les plus actifs, l’Etat doit intervenir dans certaines circonstances ou le marché fonctionne avec difficultés. 1.1- Les imperfections de la concurrence : Ces imperfections proviennent de la concentration excessive des entreprises, de ce fait dans tous les pays il existe des commissions de la concurrence (premier pays USA en 1890. Au niveau Européen, le traité de Rome traite de ceci et donne un pouvoir à la commission Européenne sur ce sujet). Ces commissions de la concurrence se prononcent obligatoirement avant toute fusion ou rachat d’entreprise. Les biens collectifs : ce sont des biens qui ne sont pas divisibles, les plus purs d’entre eux ont deux caractéristiques : * Ils vérifient le principe de non rivalité. L’utilisation par une personne n’empêche pas l’utilisation de celui-ci par une autre personne. Cela peut engendrer des comportements de passager clandestin. * Ces biens vérifient le principe de non exclusion cela signifie que nul ne peut être maintenu à l’écart de l’utilisation du bien collectif. La plupart des biens collectifs ne le sont qu’imparfaitement (l’armé, les sémaphores, les ondes hertzienne etc.…) Le marché ne peut conduire à la production d’un bien dont les utilisateurs ne peuvent pas être identifiés. La fixation du prix ne peut pas se faire selon le principe du coût marginal puisque ce dernier peut être proche de 0. Très souvent ce sont les administrations publiques qui produisent ces biens, qui imposent la production de ce bien. Personne n’est prêt à produire ces biens sauf l’administration publique en finançant leur production non par le prix de vente mais par l’impôt. Ceci étant on constate depuis plusieurs années que de plus en plus de biens collectifs sont produits non par les administrations publiques mais par les privées, dans un certain nombre de cas ce sont les utilisateurs qui payeront