Quand on remonte dans le temps, on a très peu d'informations. L'info est partielle, et donne lieu à la formation d'hypothèses, de théories de la part des savants.

Les plus anciennes traces que nous ayons d'un peuplement de la péninsule arabique datent du 2e millénaire avant JC. Ce peuplement est arrivé par le nord, et s'est répandu vers le sud de la péninsule arabique, ce qui implique la domestication du chameau . Des populations de langues sémitiques s'installent dans la péninsule, et particulièrement au sud, (rgion du Yémen à Oman), région plus favorisée en terme de climat ( mousson, pluies + régulières) qui fournit les bases d'un culture sédentaire. On a conservé des textes de cette époque, textes qui nous permettent de savoir que ces populations de parlaient pas l'arabe. Ils parlaient des langues sémitiques, appelées « langues sud-arabiques », qui continuent à être parlées jusqu'à une période légèrement postérieure à l'avènement de l'Islam.

Sources extérieures : La plus ancienne mention d'un peuple appelé « Arabes » date de -853 avant JC, sur une stèle ( plaque de pierre gravée), écrite dans une langue sémitique : l'Akkadien, qui était la langue écrite utilisée à cette époque là dans tout le moyen orient. Cette stèle, installée sur les ordres d'un roi assyrien (Salmanassar III), figurait une liste de peuples prétendument vaincus par ce roi. Il y est fait mention d'un certain Gindibbu, de la tribu Arbâyâ. Dans ses premières mentions des Arabes, le terme désigne essentiellement des peuples nomades du désert. Il semble que ces différents peuples n'aient pas parlé exactement la même langue, mais que les sources, lorsqu'elles mentionnent « la langue des arabes », désignent en fait plusieurs langues distinctes, bien qu'assez proches les une des autres.

2e moitié du 1er millénaire avant JC : L'arabe apparaît dans la région du croissant fertile, une ère géographique qui est bordée au sud par les langues sudarabiques, et au nord, par l'araméen. Mais un