Lionel descartes
Avec 6,58 de moyenne, cette épreuve a été, globalement, mieux réussie que les années précédentes (4,89 en 2002; 5,67 en 2001). Un tiers des copies ont obtenu une note égale ou supérieure à 8/20, un sixième une note égale ou supérieure à 10/20 -cette note correspondant aussi à la moyenne obtenue à cette épreuve par les candidats déclarés admissibles-, 4,3% des copies ont été notées 14/20 ou plus, la meilleure note étant un 18. Beaucoup de candidats n'obtiennent cependant que des notes médiocres, faute de maîtriser les règles de l'exercice, parfois alors même que la lecture des copies fait apparaître un réel travail de fond. Eveiller l'intérêt du correcteur dès l'ouverture du devoir par une réflexion approfondie sur le sujet, le nourrir dans le corps du devoir par la description précise de quelques exemples originaux et choisis de manière pertinente, par quelques croquis soignés et judicieux, le conforter par une conclusion qui ouvre sur une réflexion plus large sont le meilleur gage de réussite. I. QUELQUES POINTS DE METHODE Savoir introduire... et conclure. Les introductions sont souvent très courtes (plus rarement hypertrophiées) et exclusivement descriptives. Certaines aboutissent, en guise de problématique, à une série de questions reprenant, avec un point d’interrogation, les seuls termes du sujet, ce qui ne saurait valoir pour une idée susceptible d'orienter tout un devoir. L’introduction doit présenter une problématique claire ou une thèse dans le cadre d’une réflexion conceptuelle. Il s’agit d’identifier un problème – un axe de réflexion - à partir du sujet posé, en vue de construire un jugement argumenté. Il faut donc définir les notions évoquées par le libellé du sujet, en repérer les enjeux essentiels, et annoncer un plan adapté à la problématique. Dans le cas présent, la définition des termes du sujet