Lisibilité, visibilité
Ainsi, il nous est demandé d’expliquer comment les designers s’emparent de ces notions et ce qu’ils questionnent dans le statut et le mode d’apparition de l’objet.
Il y a-t-il une interdépendance entre la visibilité et la lisibilité ?
Dans un premier temps, on s’interrogera sur la notion de visibilité et lisibilité de l’objet.
Ensuite, dans un deuxième point, on cherchera à savoir s’il est nécessaire de confronter ces deux notions pour identifier l’objet. Quel sentiment ressent-on lorsqu’un objet nous est présenté ? Comment l’aperçoit-on ?
I. le designer délivre un message qu’il faut comprendre.
a) Visibilité d’un objet.
Lorsque l’observateur se retrouve face à un objet, il lui faut d’abord voir pour lire l’objet. La notion de visibilité communique la propriété de ce qui est visible. C’est la possibilité de voir loin ou non loin selon l’atmosphère. On reconnait à cette notion un caractère physique lié a la vue. La visibilité d’un objet se raccorde de par sa forme, son aspect et sa taille. Il faut savoir qu’il n’y a point de visible sans forme, sans couleur ou distance. En effet, visible est ce qui est matériel, perceptible ou encore présentable. Exemple, « Plus l’objet sera petit et plus l’observateur aura du mal à le voir », ou encore, « Plus l’objet est assombri et plus on aura du mal à l’identifier ». La visibilité reste donc une simple apparence. Parmi ces quatre documents qui nous sont présentés, chacun d’entre eux dispose de caractéristiques visibles permettant d’apercevoir une forme, une échelle, une texture. En général, qu’il s’agisse d’un objet inscrit sur feuille ou posé réellement face à un destinataire, ce dernier reste visible.
Peut-on comprendre l’objet sans le voir ? Le visible doit amener