Les principes littéraires de Flaubert à la lecture de sa correspondance avec Louise Colet

Deuxième étape : les lettres suivantes :
( à la maison 1h/1h) Groupe A
- lettre du 19 juin 1852
- lettre du 26 juin 1852
- lettre du 2 juillet 1852
- lettre du 26 juillet 1852

Principales idées dans ces lettres :
- l'ennui encore que lui procure ce roman : « Bovary m'assomme »( 26 juin 1852)
- Pour quelles raisons ?
- le choix du sujet aux antipodes de ses goûts personnels:
« Oui, c'est une étrange chose que la plume d'un côté et l'individu de l'autre» ( il anticipe en ce sens la pensée de Proust qui distingue d'un part l'homme d'autre part, l'artiste, le créateur, pour Proust, la vie n'explique pas l'œuvre.
Il exprime cette même idée dans ces phrases : Ce que vous faites n'est pas pour vous, mais pour les autres. L'Art n'a rien à démêler avec l'artiste. »
En effet, Flaubert l'affirme: « Y a-t-il quelqu'un qui aime mieux l'antiquité que moi, qui l'ait plus rêvée, et fait tout ce qu'il a pu pour la connaître?[...] À me voir d'aspect, on croirait que je dois faire de l'épique, du drame, de la brutalité de faits...» , «Et je suis pourtant un des hommes (en mes livres) les moins antiques qui soient», autrement dit, il se veut d'une certaine façon moderne au niveau des idées, et du choix des sujets de certains de ses romans, comme celui que nous étudions: « Les livres que j'ambitionne le plus de faire sont justement ceux pour lesquels j'ai le moins de moyens. Bovary, en ce sens, aura été un tour de force inouï et dont moi seul jamais aurai conscience: sujet, personnages, effet, etc, tout est hors de moi».
Explication: dans ce roman, M.B, Flaubert dépeint des milieux bourgeois, des relations mesquines entre eux, dans l'étouffement et l'ennui de petits bourgs de province normande... ce qui est à l'opposé de ses goûts personnels, car il déteste la bourgeoisie et préfère les personnages grandioses, comme dans Salammbô ou dans la Tentation de saint -Antoine. Dans ce dernier roman,