Logistique fluvial
- réduire les nuisances sonores, olfactives et visuelles
- limiter les risques d'accident (en particulier pour les produits dangereux)
- réaliser des économies d'énergie : le transport fluvial coûte 3,7 fois moins cher que la route en termes d'équivalent pétrole à la tonne transportée.
Par ailleurs, la voie d'eau est adaptée au transport des marchandises de nature très diverses (produits agricoles, matériaux de construction, machines, véhicules...), à l'exception des produits alimentaires frais.
Les améliorations attendues
Les faiblesses mises en avant par les professionnels concernent la lenteur (les urgences se gèrent mieux en ayant recours au transport routier) et le manque d'infrastructures.
La modernisation des équipements de déchargement ainsi qu'une meilleure efficacité des points de transbordements dans les ports font partie des attentes prioritaires.
Une normalisation des caisses mobiles empilables est également vivement souhaitée ce qui permettrait de désengorger les routes des marchandises palettisables.
1. Brefs repères
Voie d'eau utilisée en France et en Europe depuis des millénaires, moyen le plus efficace pour le transport de marchandises avant le développement des voies terrestres. Puis nouvelles techniques, notamment apparition des écluses et l'alimentation artificielle.
1642 : canal de Briare (passage de Loire en Seine) bief de partage.
1879 : plan Freycinet de développement des voies navigables.
Début 20ème siècle : réseau français à son apogée => 12 800 kilomètres (fleuves et canaux)
Réseau européen : 30 000 km environ
Depuis déclin à cause de la concurrence avec la voie ferrée puis avec la route. Changements d’organisation logistique (juste-àtemps, réduction des lots).
Chocs pétroliers (1974 1980) : début de prise