Logistique inversée
Les activités de la logistique inversée 2
Comment établir un diagnostic des activités de la logistique inversée 6
Les structures et réseaux de la logistique inversée 7
Bibliographie 9
Sitographie 9
Introduction
En 2009 un peu plus encore, les logisticiens doivent être à même de piloter des contre-flux. C’est à dire qu’ils ne s’occupent plus uniquement des flux en provenance du site de fabrication du produit mais aussi de ceux en provenance du lieu d’utilisation de ce produit (le domicile d’un particulier, l’entreprise d’un client par exemple…). Ces contre flux ou flux inverses peuvent se caractériser par des renvois de produits défaillants vers le service après-vente, ou le retour de produits comportant des malfaçons ou des défauts que l’on doit en suite renvoyer aux constructeurs etc…
Cette activité est née sous la contrainte : les professionnels appréhendaient d’éventuels procès, craignait pour leur réputation , se devaient de respecter de nouvelles règles imposées par le gouvernement (environnement…). A ses débuts, la logistique inversée était gérée par les professionnels de la vente et de la distribution. Elle leurs générait une masse de travail supplémentaire supportable, jusqu’à ce que la réglementation environnementale intensifie leurs obligations et les volumes retournés. Ils déléguèrent alors cette tâche aux logisticiens.
Bien avant que la logistique inversée ne trouve sa place dans les grandes firmes industrielles ou commerciales, certains secteurs avait déjà mis en place un type de logistique inversée relativement performant. La presse par exemple, pour remonter les invendus ; les pharmacies, pour récupérer des produits toxiques ou dangereux ; ou encore les entreprises de vente par correspondance qui proposent depuis longtemps de pouvoir échanger un produit s’il ne convient pas.
Mais alors où renvoie-t-on ces produits retournés, abîmés, hors d’usage, qui ne conviennent pas ou encore bon pour la casse ? Doit-on toujours les