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Nerval, Sylvie, chapitre VI (« Othys »). « La fée des légendes éternellement jeune !... »
« Au sortir du bois, nous rencontrâmes de grandes touffes de digitales pourprées [...] »
C'est encore Sylvie qui occupe entièrement le narrateur, comme aux chapitres IV et V. Temps dominant : celui des retrouvailles avec Sylvie (T5) dans la continuité des chapitres IV et V. Au cours de ces retrouvailles, le narrateur et Sylvie ressuscitent l'époque où la tante de celle-ci était jeune, au dix-huitième siècle (T6).
Ce chapitre est le récit d'une nouvelle remontée dans le temps, avec l'enthousiasme enfantin des personnages, enthousiasme qui se transmet au récit lui-même : « Oh ! que de richesses ! que cela sentait bon, comme cela brillait, comme cela chatoyait de vives couleurs et de modeste clinquant ! deux éventails de nacre un peu cassés, des boîtes de pâte à sujets chinois, un collier d'ambre et mille fanfreluches, parmi lesquelles éclataient deux petits souliers de droguet blanc avec des boucles incrustées de diamants d'Irlande ! "Oh ! je veux les mettre, dit Sylvie, si je trouve les bas brodés !" »
Cette joie est sensible dans la manière dont l'écriture fait briller les objets : elle restitue avec délicatesse leur éclat, leurs couleurs, leurs odeurs, leur toucher. Ces objets – vêtements, bijoux et autres accessoires –, parce qu'ils appartiennent au passé, ou à une mode révolue – les « sabots garnis de dentelle », « le pur corsage aux tulles jaunis, aux rubans passés » –, font se rencontrer le présent et l'ancien temps. Le narrateur lui-même bascule dans le XVIIIe siècle : « En un instant, je me transformai en marié de l'autre siècle. ».
Jeunesse et vieillesse se rejoignent : « Ô