L’évolution de la prostitution au plan des valeurs sociales et au plan légal au Canada.

Tout d’abord, la prostitution en tant que tel au Canada n’a jamais été considérée comme un délit mais ce sont les activités connexe qui le sont. Le Canada a quand même fait des lois pour prévenir la prostitution et ainsi assuré un contrôle sur cette activité illicite. L’une des toute premières lois contenu dans la Nova Scotia Act de 1759 qui vise la prostitution est celle qui autorise les juges de paix à faire enfermer quiconque qui trouble l’ordre public, c’est à dire les vagabonds et les personnes ayant un comportement dérangeant. Cette loi veut ainsi faire de la prostitution et du racolage une infraction.
Après la confédération du Canada, le gouvernement fédéral de 1867 fait passer une nouvelle loi contre la corruption des femmes de moins de 21 ans pour ainsi mieux protéger les femmes et les enfants contre les proxénètes. 2 ans plus tard , il renforcie les lois sur le vagabondage pour qu’il s’applique également aux hommes qui vivent de l’exploitation des prostitués.
En 1892, l’état intègre au code criminel des dispositions pour rendre le racolage en publique et les maisons de débauche illégaux, puis rajoute d’autres règlement à l’égard des propriétaires des maisons de débauche et des entremetteurs qui fournissent des femme a ceux-ci.
D’autres dispositions sont prises dont l’obtention de mandats de perquisition pour faire des fouille dans des maisons lorsqu’il y a des raisons de pensés que l’on dissimule des femmes ou des jeunes filles dans celles-ci. Au cours des 28 années qui suivent, les lois sur le proxénétisme et les maisons de débauche se sont mieux définies. Les sanctions sont devenues plus sévères et plus précises .Le mouvement anti-prostitution diminue d’empleur juste après la première guerre mondiale et n’attire plus l’attention des autorités pendant les 50 années suivantes. Seulement quelques modifications sont apportées au niveau des lois sur les teneurs de