Lorenzaccio : un drame romantique ?
→ Influences anglaises et allemandes : Shalespeare : comme mensionne T. Gauthier : “Un caprice Shakespearien” ; Byron : Musset affirme lui-même : “on m'a dit l'an passé que j'imitais Byron” ; Schiller : “Mon siècle était ainsi, je l'ai peint comme je l'ai trouvé”
→ Influences françaises : Chateaubriand : “La vague des passions” ; Stendhal sa définition du “romantisme” ; scènes historiques et mélodrames. 2./ Le non respect des trois unités classiques
→ Unité de lieu : démultiplication des lieux (bien que Florence donne une certaine harmonie à la pièce) : boudoir, palais, rue + évocation de Rome et de Venise
→ Florence : lieu symbolique par opposition au reste de l'Italie : EXEMPLE : les bannis ne réussissent pas hors de Florence, qui est symbole de réussite politique : ce qui lui vaut bon nombre d'insultes : “mère corrompue” (I, 6), d'ailleurs Lorenzo meurt à Venise
→ Unité de temps : Musset condense en dix jours ce qui est supposé normalement durer seize ans : cela corrobore aussi le fait qu'il jette son discrédit sur les vingt quatres heures classiques. Durée des actes variable : l'acte I dure à peu près un jour, l'acte II est très court : quelques heures, l'acte V dure une semaine.
→ Temps : également une valeur symbolique : allusion au passé meilleur, à un futur funeste, et opposition nuit et jour.
→ Unité d'action : la seule pour laquelle on peut subodorer qu'elle est respectée si on considère que les actions secondaires (les Cibo, Strozzi Salviati...) se rapportent à l'action principale : le tyrannicide. Mais seule la présence des actions secondaires contredit l'unité d'action.
→ Règle de Bienséance bafouée : les morts meurent sur scène : Louise, Salviati...* 3./ Le respect des principes de la Préface de Cromwell
→ Influences hugoliennes : rejet des modèles antiques : “Il n'y a ni règles, ni modèles”, réhabilitation du “bas” à travers le grotesque