Low cost tpe
Les dessous des compagnies Low cost :
Pas plus de 25 minutes au sol
Pour optimiser l'utilisation de sa flotte, la compagnie à bas coûts fait tourner ses avions au maximum. Lorsqu'ils se posent sur un aéroport, les appareils d'easyJet ne restent pas plus de 25 minutes sur le tarmac avant de redécoller pour une nouvelle destination.
Une performance facilitée par l'absence de correspondance : l'avion n'attend jamais un vol en retard. Avec des escales aussi courtes, les appareils de la compagnie effectuent un vol de plus par jour.
Personnel réduit au maximum
Une compagnie low-cost se charge uniquement du transport des passagers. Embarquement, pilotes et personnels de bord sont les seules fonctions qui dépendent directement de l'entreprise.
Contrairement aux grandes compagnies traditionnelles qui gèrent l'ensemble de la chaîne, les compagnies à bas coûts ont largement recours à la sous-traitance pour assurer, par exemple, la maintenance, l'enregistrement ou bien encore la bagagerie. EasyJet emploie 6.000 salariés, dont plus de 90% sont des personnels de bord, les autres travaillant au siège.
Moins de temps au sol
Moins de temps au sol, plus de temps en vol. Avec une rotation de plus par jour en moyenne qu'une compagnie classique, les avions d'une compagnie low-cost comme easyJet passent en moyenne 11 heures en l'air.
Une utilisation intensive de la flotte qui incite ces compagnies à acheter des avions flambant neufs qui seront revendus au bout de 6 ans.
Maximiser le nombre de rotation
Les compagnies low-cost ne proposent pas de vols transatlantiques. Chez easyJet, par exemple, la durée des vols n'excède jamais 4 heures. L'objectif des compagnies à bas coûts est en effet de maximiser le nombre de rotations pour pouvoir transporter le plus de passagers possible. Par ailleurs, sans classe affaires, les vols longs courriers seraient beaucoup moins rentables.