Lyceen
Chapitre II : « en vertu du don de Dieu qu’on nomme liberté » : malgré la parole de Dieu, Candide n’a pas droit à a liberté. Voltaire nous laisse comprendre que tous les chrétiens ou croyants ne respectent pas forcément leur religion et que le Bien n’est pas omniprésent.
Chapitre III : « les deux rois faisaient chanter des Te Deum » ; Voltaire crée une double paradoxe. D’une part les deux rois font chanter un chant de paix ou de gloire alors qu’aucun des deux n’a gagné et que les combats se déroulent encore, et d’autre part ils remercient Dieu pour le Mal et les carnages qu’il a soit disant provoqués en leur apportant son aide. Voltaire critique un aspect encore présent au XVIIIeme siècle mais principalement médiéval : le rattachement de Dieu et la guerre. Ceci est en soit un paradoxe car la Bible montre bien que Dieu ne punit que ceux qui ot pêché, or cela voudrait dire que tous les hommes sont mauvais. C’est en fait une critique de la propagande religieuse des seigneurs, qui font de chaque bataille une croisade ; Dieu est transformé en un prétexte et une aide pour tuer. C’est donc une critique de certains croyants, des personnes qui interprètent et utilisent Dieu à leur gré.
Chapitre III : « croyez-vous que le Pape soit l’Anté-christ […]religion dans les dames » : Voltaire met en scène des protestants hollandais terriblement agressifs et qui font abbstraction de la demande en aide de Candide. Il critique les croyants radicaux qui à cause de leur fermeture d’esprit oublient leurs devoir religieux (dont l’aumône). Il montre une société où encore une fois les gens font de la religion une arme, et