Corpus denonciation de la guerre
Les extraits de Candide de Voltaire, écrit en 1759 et de Les Voyages de Gulliver, écrit en 1725 par Swift, tout comme la fable Les Vautours et les pigeons (1678) de La Fontaine ont pour thème principal la guerre. Ces textes l’exploitent en montrant les conséquences que la guerre peut avoir. Cela nous amène donc à nous demander par quels procédés ces textes dénoncent la guerre. Nous verrons donc en premier lieu l’utilisation du champ lexical de la guerre; puis nous nous intéresserons à l’emploi de la personnification de la guerre en opposition au « bien », et enfin nous étudierons le ton utilisé dans certains de ces textes pour la dénoncer.
Tout d’abord, les trois textes utilisent le champ lexical de la guerre et de la violence. Les mots employés montrent la guerre comme un ravage, et nous décrivent les « effets terribles » (l. 17, texte 2) de la guerre, ses conséquences. En effet, le premier texte nous décrit la guerre comme un « carnage » (l. 37 texte 1) avec des « morts » (l.18 texte 1) et du « sang » (l. 11 texte 1), il dit même que c’est une pratique « sauvage » (l. 40 texte 1). Nous pouvons donc voir que d’après La Fontaine la guerre est concrétisée par une violence sanglante que l’auteur dénonce dans sa fable. De plus, on note la gradation progressive de l’intensité du combat tout au long de la fable: on passe d’une « dispute » (l.2 texte 1), à une « guerre » (l. 10 texte 1) qui devient ultimement un « carnage ». Également, le texte de Swift utilise une succession de verbes montrant les désastres causés : « rompaient » (l. 8 texte 2), « renversaient, culbutaient » (l. 9 texte 2), « abattaient » (l. 9 texte 2), « faisaient sauter » (l. 9 texte 2) et « coulaient à fond » (l. 10 texte 2); cette accumulation nous montre la gravité et l’intensité des conséquences que peut avoir la guerre en les rendant plus importantes. Finalement, dans l’extrait de Candide, Voltaire se sert de mots choquants en exposant des scènes