Mémoire sur paradoxe des banque coopérative
Option : Banque Coopérative Européenne
Mémoire de fin d’année
Sujet :
« Le paradoxe des banques coopératives »
INTRODUCTION 3
1- PRESENTATION DU STAGE 5
I- Brève présentation de la comptabilité publique 5
II- Missions au sein de la commune 6
2- EVOLUTION DES BANQUES COOPERATIVES8
3- LA SIMILITUDE AVEC LES GROUPES CAPITALISTES 12
4- LA DIMENSION SOCIALE EXERCEE DANS LES BANQUES COOPERATIVES 15
I- Le problème des assemblées 15
II- Les Fondations des banques coopératives 15
5- LA GESTION DU SOCIETARIAT 18
CONCLUSION 22
BIBLIOGRAPHIE 24
ANNEXE 25
INTRODUCTION
Le sujet présenté est « le paradoxe des banquescoopératives ». Dans le contexte économique actuel, les banques ont du adapter leur stratégie pour éviter de finir dans la même situation que certaines autres institutions financières.
Les banques coopératives ont un statut qui les différencies des banques capitalistes, mais la plupart du temps l’ensemble des banques dites coopératives fournissent les mêmes types de produits financiers que les autresbanques.
Dans le système bancaire on distingue deux types de gouvernance : l’actionnarial et le coopératif. Le modèle de gouvernance actionnariale à un seul véritable objectif qui est « la satisfaction des actionnaires ». Afin de pouvoir répondre aux besoins des propriétaires, il y a une faible hétérogénéité des parties prenantes pour la mise en place de décisions. Les seules partiesdistinguables sont les dirigeants-salariés et les actionnaires, les premières cités étant là pour maximiser la valeur de l’action et diminuer les coûts économiques de la structure.
Par opposition, la banque coopérative s’apparente au modèle de gouvernance partenariale qui privilégie la maximisation de la valeur partenariale entre parties prenantes. Quatre parties prenantes entrent en contact et seconfrontent :
✓ les dirigeants administrateurs,
✓ les sociétaires clients,
✓ les dirigeants salariés,
✓ les employés salariés.
Quand on parle de « banques » l’ensemble des personnes ne font pas forcement la distinction entre le système coopératif et capitaliste, pour elles, les banques offrent des produits financiers similaires. J’ai demandé à plusieurspersonnes que ce soit collègues, famille et amis, toutes m’ont répondu que mis à part leurs tarifs elles font la même chose !
A l’origine, les banques coopératives ont longtemps fait leur travail de banques commerciales gérées sans risques, avec des principes de gestion de type « bon père de famille » :
o collecte de l’épargne de proximité,
o financement de prêts à laconsommation,
o financement de prêts pour l’acquisition d’un logement,
o soutien de l’investissement productif de proximité.
Après la crise des « subprimes » le système financier était dans une période noire. Mais cela aurai du être un avantage pour les banques coopératives qui auraient pues se recentrer sur leur cœur de métier principal qui est à l’origine l’aide àl’acquisition de financement.
Les banques coopératives, dont l’une des missions est l’implantation dans les territoires grâce à des relations de proximité tissées historiquement avec des petites et moyennes entreprises, des coopératives agricoles ou de production, des associations et par des rapports avec les collectivités locales. On constate que ces différentes relations contribuent à laréalisation d’objectifs relevant de l’intérêt général et cela inclut l’ensemble des acteurs, publics ou privés, impliqués dans cette réalisation en tenant compte de leurs formes juridiques. Mais avec le temps les banques coopératives ont dévié de leurs missions.
Afin de pouvoir répondre au sujet du « paradoxe des banques coopératives » nous verrons dans un premier temps : une partie sur...
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