Ménages
Pour commencer, le poète associe le vin au soleil « des soleils de vengeance », à la « menace de couvent », aux « histoires de couteau », ce qui donne une image romanesque du porto. Cet alcool porte dans son goût, sa saveur, son histoire, et l’âme de son pays : Le Portugal. Le noir et le rouge sont des couleurs qui identifient ce vin : Il y a une image noire du porto, mais le porto à des reflets rouges au soleil. En effet, le noir est la couleur de la « noblesse », c’est la couleur de la bouteille « Les deux « o » de porto gouleyent au fond de la bouteille noir ». Le rouge quant à lui, c’est le sang et la passion. C’est la « lave » mais qui une fois sèche, devient noir. Ainsi, le « couteau » fait allusion au sang, le « soleil » étant chaud fait allusion aux brulures, le « fruit mat » fait extraire du jus rouge. De plus, les mots « menaces », « vengeance », « couteau », font références à la mort et encore une fois au rouge du sang. La mort étant quelque chose de sombre, renvois au noir.
Pour finir, le poète prétend que c’est toujours avec hésitation que l’on prend un porto « On dit cela avec une infime réticence, une affabilité restrictive ». Que l’on est d’accord par la demande, mais pas tout à fait convaincu « Mais de « petit porto alors » tient davantage de la concession que de l’enthousiasme » et c’est cet adjectif « petit » qui va restreindre la porté du « porto ». La toute première phrase « D’emblée, c’est hypocrite » renvois à la toute dernière phrase « Chaque gorgée est un mensonge ». C’est pourtant une boisson qui est souvent