Ménon de platon
Platon, né à Athènes en 428-427 B.C, est un mathématicien et un philosophe grec. Il se dressa contre la démocratie athénienne et les sophistes. Il reprit le travail de ses prédécesseurs afin d’élaborer sa propre pensée. Il a écrit plusieurs œuvres sous forme de dialogue. La pensée de Platon n’est pas monolithique : une partie de ses aboutissent à des réponses philosophiques, et ses dialogues qui apportent une solution aux problèmes posés ne constituent pas une réponse unique et définitive.
2- Présentation de l’œuvre : a-) Structuration de l’œuvre :
L’œuvre, soumise à notre étude, s’intitule Menon et porte sur la vertu. Il n’y a pas d’accord entre les spécialistes sur la périodisation des œuvres de Platon. Néanmoins, le classement de thrasylle (l’an B.C) place Menon entre 390 et 385 B.C. Avec 304 pages, l’œuvre présente au total cinq actes :
1er acte :
La multiplicité de définitions proposées par Menon, met en exergue la difficulté de définir ce qu’est la vertu.
Se pose le problème de la connaissance et de la recherche : comment chercher ce que l’on connaît (ou croit connaître) et comment chercher ce que l’on ne connaît pas (ou croit ne pas connaître) ? Ce deuxième point ébauché dans cet acte au sujet de l’enseignement de la vertu, sera développé et élargi dans le 2ème acte.
2ème acte :
Ce second acte a une importance particulière puisqu’il aborde une théorie essentielle chez Platon : La réminiscence.
Développement du problème de la réminiscence. Apprendre, c’est se ressouvenir. Immortalité de l’âme qui permet la réminiscence.
Démonstration de la réminiscence grâce au dialogue entre Socrate et l’esclave. La perte de la certitude, si elle est inconfortable psychologiquement (embarras), est pourtant positive intellectuellement. 3ème acte :
Socrate procédera, comme les géomètres, par hypothèse, il utilisera donc la méthode « hypothético-déductive ».
La vertu est-elle une science ?
La vertu est un bien et est utile.