Ménon platon
Le Ménon est un dialogue de Platon, dans lequel Ménon et Socrate essaient de trouver la définition de la vertu, sa nature plus précisément, afin de savoir si la vertu s’enseigne ou, sinon, de quelle façon elle est obtenue.
Le Ménon est un des dialogues de Platon consacrés à la doctrine de la réminiscence. Dans la pensée de Platon, la réminiscence est le ressouvenir par l'âme de connaissances qu'elle a acquises en dehors de son séjour dans un corps et qu'elle a perdu lors de sa réincorporation. C'est-à-dire un souvenir vague ou incomplet, difficile à localiser.
Mais à son origine c'est une idée d'origine religieuse, une croyance, relativement nouvelle en Grèce à l'époque de Platon. Elle se place dans le contexte d'une foi en l'immortalité de l'âme, mais entendue non seulement comme "vie après la mort" mais également comme "vie avant la naissance".
Nous pouvons nous demander quelle définition de la vertu donne Ménon à Socrate pour tenter de justifier son savoir dans cet extrait. Nous allons donc répondre à cette problématique grâce aux dialogues de Socrate et Ménon.
Dans cet extrait Socrate relance Ménon en insistant sur ce qu'est la vertu en demandant ici à Ménon de ne pas le rendre jaloux, Socrate feint alors de croire que son interlocuteur est en possession d'un savoir réel qu'il pourrait hésiter à lui communiquer donc il le manipule pour lui faire avouer ce qu'il sait ou ce qu'il ne sait pas. Socrate serait heureux de voir que Gorgias et Ménon sache ce qu'est la vertu pour que Socrate lui même reconnaisse ses torts et qu'il s'est trompé car il ne connaît personne ayant le savoir de définir ce qu'est la vertu. « parce que si tu fais voir que Gorgias et toi, vous savez ce qu'est la vertu[...] ce serait une grande chance pour moi de m'être laissé tromper par cette trompeuse idéé ».
Ménon lui propose alors une première définition de ce qu'est la vertu. « Et bien, ce n’est pas difficile à dire, Socrate (…) on trouve une vertu pour chaque