Machine asynchrone
Les courants du rotor créent un champ magnétique tournant dans le stator. Sa fréquence de rotation (sa vitesse) est proportionnelle à la fréquence de l'alimentation électrique. La vitesse de ce champ tournant est appelée vitesse de synchronisme.
L'enroulement au rotor est alimenté par un courant continu ce qui le rend semblable à un aimant. Il peut d'ailleurs être constitué d'aimants permanents, le rotor n'a alors plus besoin d'alimentation. Le champ magnétique du rotor créé cherche en permanence à s'aligner sur celui du stator. C'est le principe de la boussole (qui voit elle par contre un champ magnétique fixe). Cette machine est dite synchrone : le champ du rotor ne peut que tourner à la même vitesse que le champ du stator.
Machine synchrone triphasée [modifier]
Mise en équation [modifier]
Méthode utilisée [modifier]
Notations [modifier]
* Toutes les grandeurs statoriques sont repérées soit par l'indice S soit par des indices en majuscules. * Toutes les grandeurs rotoriques sont repérées soit par l'indice r soit par des indices en minuscules.
L'angle \theta (t) = \Omega_m .t \, correspond au décalage angulaire entre le stator et le rotor.
* L_S ; L_r \, : Inductances propres d'un enroulement du stator ; d'un enroulement du rotor. * M_S \, : Inductance mutuelle entre deux enroulements du stator. * M_{rS} \, : Valeur maximale de l'inductance mutuelle entre l'enroulement du rotor et un du stator (correspondant à une position pour laquelle θ = 0 ± 2π/3 ).
Hypothèse [modifier]
La mise en équation n'est opérable que pour une machine à pôles lisses et dont le circuit magnétique est non saturé. Pour les autres machines, on apportera des correctifs permettant (avec plus ou moins d'exactitude) la prise en compte de leurs complexités. Pour la suite on considère une machine pour laquelle :
* Son circuit magnétique est homogène (entrefer constant) et non saturé. De ce fait, les diverses