Macro
Chapitre 4 : critique keynésienne de la théorie quantitative de la monnaie 1) La théorie quantitative de la monnaie
L’équation de Cambridge :
Auteurs de Cambridge : Marshall (1842-1924) et Pigou (1877-1959) Accent sur la proportion d’encaisses monétaires
Notion d’encaisses monétaires = part du revenu que les agents veulent conserver (ex : motif de sécurité)
Exemple : supposons que les individus conservent 1/5 de leur revenu annuel sous la forme d’encaisses monétaires * M= 1/5.Y M= (1/5).P.¥
Généralisation : M= k.P.¥ avec : k= la part du revenu que les individus souhaitent conserver sous forme d’encaisses monétaires
Pour des raisons psychologiques : k= supposée stable
Equation de Fischer : M.V=P.¥
Donc : 1/k=V = vitesse de circulation « revenu » de la monnaie
Avantage de l’équation de Cambridge : introduction d’un marché monétaire (lieu où se confronte l’offre et la demande de monnaie) * Demande globale de monnaie L= proportion d’encaisses monétaires que les agents du secteur non-bancaire désirent conserver L= k.P .¥ * Offre globale de monnaie M : émane du secteur bancaire dominé par la banque centrale
Théorie néo-classique : M : une donnée : Fixée par les autorités monétaires
2 types de marché monétaire : * Sens commun : marché interbancaire * Banques * Grandes entreprises * Banques Centrales * Sens théorique de l’école de Cambridge (neo’cl -> Pigou/Marshall ; Keynésiens/ postkeynésiens
Conclusion : théorie quantitative de Fischer et de Cambridge : même philosophie
La détermination du niveau général des prix est une fonction de la quantité monétaire en circulation.
Principale différence chez Cambridge, toute la monnaie n’est pas en circulation
Fischer : stabilité, pour des raisons techniques, de la vitesse de circulation
Cambridge : stabilité, pour des raisons psychologiques, de la proportion d’encaisses monétaires
La théorie quantitative de la monnaie