Madame
INTRODUCTION :
Le marché que je vais étudier est le marché de Sandro (Vente d’habit, de chaussures et d’accessoires).
LA DEMANDE :
Sur 500 magasins, plus de 150 ont ouvert hors des frontières françaises. Grâce à cette stratégie, le chiffre d'affaires a bondi de 40 % en 2011, à 300 millions d'euros. Avec un objectif de 500 millions en 2014. Après l'Europe, les Etats-Unis sont dans le viseur, avec l'ouverture de 50 points de vente en 2012, avant la Chine. Reste à savoir comment va s'organiser cette recomposition du capital. Les fonds pourraient accepter une dilution ou saisir l'occasion de sortir.
Alors que le marché de l'habillement poursuivait cet été sa dégringolade (- 8,8 % en juillet), la marque née il y a cinq ans dans le Sentier et sa sœur aînée Maje battent des records. En juillet, les ventes de Sandro ont bondi de 8 % puis de 16 % en août tandis que Maje enregistrait + 15 % en juillet et + 11,5 % en août. Si l'on tient compte des nombreux magasins ouverts depuis un an, le chiffre d'affaires est en hausse de 28 % pour Maje en août et celui de Sandro de 70 %.
Sur ce créneau très encombré, à mi-chemin entre H & M et Gucci, Sandro et Maje gagnent du terrain face à leurs concurrents (Zadig & Voltaire, Antik Batik, Bérénice, Les Petites, Bel Air, Manoush, Bash…) en déroulant une stratégie de rouleau compresseur.
HISTOIRE DE SANDRO
Nées au Maroc, les deux soeurs Evelyne Chetrite et Judith Milgrom sont issues d'une famille où les vêtements et la beauté tiennent une grande place : la mère est coiffeuse, la tante est coutière et le grand-père possède des boutiques de chemises.
Arrivées en France, elles habitent dans le quartier du Marais, à Paris, célèbre pour son activité textile. L'aînée, Evelyne, se tourne tout d'abord vers des études de droit, qu'elle abandonne pour la mode.
A partir des années 80, les deux soeurs travaillent ensemble à la création de vêtements, qui sont vendus en France et à l'étranger dans divers enseignes