1. Le roman contre le roman * Jean-Pierre Camus est appelé un « éveque romancier » car il publiait ses oeuvres d`une vistesse énorme. Entre 1620 et 1632 il a publie 4 ou 5 romans, variantes entre 300 et plus que 900 pages. * Apologétique romanesque : « copmme très accomodéè à l`infirmité humaine, et très propre pour tromper saintement certaines âmes malades, en leur faisant avaler des médicines sous l`apparence des confiitures; c`est-à-dire incorporant les préceptes de la réformation des moeurs, chose un peu amère au goût dépravé des vicieux, en des Histoires agréables et amiables, dont la lecture est ardemment chérie et recherchée de toutes sortes de gens » * La lecture des oeuvres profanes n`est pas condamné, si on pe fait servir les but dévotes – moyen pour se mieux connaître (et connaissance de soi ne doit pas être confondée avec l`amour propre) * Les procedures romanesques doivent être tournées contre le roman de simple plaisir * Invention de moyen de « divertir d`elle même la lecture de divertissement » : « Versant le bien dans leurs âmes (des lecterus) avec les mêmes agencements et les mêmesattraits dont se servant les mauvais livres ». L`historire dévote telle qu`inventée par Camus fut à la fois le laboratoire et l`arme de ce projet. Elle se voulait d`abord d`une fiction « vraie », non fabuleuse, écho vraisemblable d`une vérité`, d`une action réellement advenue (en ce sens « historique ») enrobée d`élements fictionnels prétenduement destinés à dissmuler l`identité des protagonistes (comme dans les « histoires tragiques »), mais aussi à favorier la lecture dévote de l`histoire. 2. Sorel, l`histoire et le roman * Un vaste projet encyclopédique au sein duquel l`histoire devrait occuper une place de choix. Mais l`histoire qu`il plaçait au sommet des genres littéraires est d`abord pour son utilité civique et morale. L`auteur du Franction n`hésite pas à déclarer l`histoire très superieure au roman. Il met en avant la notion de