Management
« De quoi parlons-nous lorsque nous évoquons l’entrepreneuriat » ?
1. EXISTENCE D’UN FLOU SEMANTIQUE
En dépit de l’existence de nombreux travaux qui ont tenté de d’appréhender l’entrepreneuriat, la plupart des chercheurs s’accordent à dire « qu’Il n’y a pas aujourd’hui de définition de l’entrepreneuriat qui fasse l’unanimité au sien de la communauté des chercheurs en gestion ».
Aussi, devant ce constat et ce flou sémantique, la communauté académique a fini par reconnaître que l'entrepreneuriat est un phénomène trop complexe pour être réduit à une simple définition.
2. LES AMBIGUITES A LEVER
Aussi, notre propos n’est pas de compliquer davantage ce flou sémantique et de proposer une définition de plus. Notre démarche va consister à présenter les principales manifestations de l’entrepreneuriat et à lever certaines ambiguïtés qui entourent l'entoure : notamment cette assimilation simpliste qui est faite de l’entrepreneuriat à l’entrepreneur et à la création d’entreprise.
2.1. L'entrepreneuriat ne peut être réduit à l'entrepreneur :
L’entrepreneuriat contient le mot entrepreneur. Sans verser dans l’étymologie, il est logiquement admis que la démarche entrepreneuriale est impulsée par cet individu que l’on qualifie d’entrepreneur.
L’entrepreneur agit, structure et engage son environnement à des fins socio-économiques. Son action induit du changement et conduit à une modification partielle d'un ordre existant pour en tirer de la valeur.
Aussi, dans son essence, l’entrepreneuriat apparaît inséparable de la création d’une dynamique, d’une entité à savoir d’une firme ou autre forme organisationnelle.
L'entrepreneuriat est ainsi appréhendé comme un phénomène combinant un individu et une organisation. L'un se définissant par rapport à l'autre et vice versa, on peut dire qu’il y a ici une relation symbiotique entre l’entrepreneur et l’organisation.
Dés lors, s’il n’impulse plus cette dynamique, et c’est