Mangement et analyse
Analyse comparative
INTRODUCTION
La comparaison est un mode de connaissance ancien et universel. On la retrouve dans toutes les cultures (cf. Pensée du travail de CLAUDE LEVI STRAUSS : « même dans les sociétés dites primitives, il est montré qu’on utilise les mêmes modes de raisonnement que dans nos sociétés, « La Pensée Sauvage »).
( Il s’agit d’un raisonnement par analyse, inductif, déductif ou comparatif, et donc d’un échange de pratiques.
La notion de comparaison est au cœur de notre pensée occidentale : les bases de la philosophie politique apparaissent s’appuyant sur un travail comparatif. Par exemple, la comparaison des différents modes de gouvernement des cités grecs va fonder une classification de ces gouvernements : Quel est le meilleur gouvernement ?
( D’où une grande compétition entre les différentes philosophies politiques pour des raisons classificatoires.
Avec la notion de comparaison, on peut aboutir à 2 postulats fondamentaux : - la constatation des différences ce qui permet de faire émerger des typologies (Diminution de la complexité du monde - elle correspond à la recherche de vérité : on doit épuiser l’ensemble de la vérité concrète du monde avec l’accumulation infinie de données qui sont à notre disposition. (D’où une augmentation de la pertinence de l’analyse.
Si l’on s’attache à ses origines, Hérodote est le premier à établir la notion de comparaison, et la typologie politique établie est reprise et travaillée par les penseurs classiques.
Ils se demandent par exemple dans quel système doit-on classe la monarchie constitutionnelle. Car il s’agit d’un régime hybride et qu’il faut aller plus loin que l’analyse des textes (ex : la tyrannie).
Se pose aussi la question sur le temps : Comment passe-t-on d’un modèle à un autre ?
Avec l’analyse comparative, on prend un champ d’étude et on y incorpore différents lieux, on nie le temps puisqu’on met de plus en plus l’accent