TD Management

Diagnostique:

Au cours des années 80 Renault comme tous les autres constructeurs œuvre dans un univers concurrentiel structuré. Chacun cherche à s'arracher un nombre constant de clients. En Europe les constructeurs automobiles s'appliquent à séduire des clients déjà possesseurs de voitures. Ainsi cette entreprise Française s'adressait alors à l'Europe à un marché de sophistication.
Pour se développer le groupe devait produire 4Millions de véhicules par an, ce qui n'était pas envisageable sur les seuls marchés matures.
Or il n'y avait pas d'offre pour les pays émergeant et les ex pays de l'est.
Avec Dacia, le groupe disposait d'une marque qui ne polluait pas celle de Renault.

Renault a donc un objectif stratégique de 4 Millions de véhicules à produire par an. Les primo-accédants à la mobilité dans les pays émergents deviennent des clients potentiels.
Le résultat qualitatif à atteindre est d'offrir un véhicule au goût du jour pour une clientèle au niveau de vie croissant.
Le cap commercial est fixé à 5000 euros et 700 000 véhicules a l'horizon 2010 (marge de 5 à 6 %) et l'objectif est de 1 million de ventes d'ici 2010.

La décision stratégique de Louis Schweitzer est de programmer la Berline passe partout comme point de départ d'un virage stratégique très ambitieux. Une Berline passe partout qui séduit autant le Roumain et le Russe que le Français ou l'Allemand, un vrai levier de changement.
Pour s'adresser au marché émergeant, il faut une voiture adaptée a cette clientèle. Une berline spacieuse à un prix modique, pas trop sophistiquée mais sûre, adaptée aux conditions d'utilisations locales avec les normes environnementales et de sécurité européennes est la décision prise pour effectuer cela. Il est un produit pour acheteur averti et exigent.

Développer la production en Colombie au Maroc et en Russie prise avant le lancement de la première voiture en Roumanie, indique bien la stratégie du groupe c'est à dire l'impossibilité