Marc-aurèle, pensées pour moi-même
Développement
(l. 1 à 9) « Lorsque tu te heurtes à l’impudence d’un homme » (l.1) Marc-Aurèle met en place son raisonnement grâce à un monologue destiné à un interlocuteur qui corresponderait à un moi intérieur mais qui viserait les hommes en général. Il commence alors dans le vif du sujet (« de suite ») par une généralité : il montre qu’il est courant d’avoir à faire face à des hommes impudents.(« Peut-il... cela ne se peut. » l. 2 à 3). Cette fatalité n’en est pourtant pas une même si elle y ressemble en apparence. En effet, pour Marc-Aurèle, ces hommes impudents ne sont que des hommes fortement attachés aux choses extérieures et qui trouvent le bonheur dans l’attaque de la pudeur de l’autre. Cependant, ils sont nécessaires dans le monde (« sont nécessairement dans le monde » l.4 à 5) car ils nous permettent d’excercer notre vertu à les ignorer et nous servent de modèle quant au type de personne