Marché du travail et chomage
La salarisation
• Aujourd’hui, 86%des actifs ont le statut de salarié, contre 70% en 1962.
• Cela s’explique par le déclin des professions et catégories socioprofessionnelles
Formées de travailleurs indépendants : agriculteurs exploitants (touchés par le déclin de l’emploi agricole) et artisans, commerçants, chefs d’entreprise
•Le statut de salarié procure une meilleure protection sociale, notamment pour retraites.
•Enfin, depuis les années 1970, le développement de l’activité des femmes est un facteur de montée du salariat car elles sont plus souvent salariées qu’indépendantes.
La féminisation
• Taux d’activité des femmes atteint aujourd’hui 64% plusieurs causes :
– besoins de main-d’œuvre accrus ;
– volonté d’indépendance et d’autonomie financière ;
– montée du nombre de familles monoparentales ;
– recherche d’identité et de sociabilité dans la vie professionnelle ;
– accroissement des qualifications des filles par allongement de la scolarité.
• salaires plus faibles (même si cela résulte partiellement d’un effet de structure, la part des cadres et autres actifs qualifiés et bien payés étant plus faible chez les femmes que chez les hommes), taux de chômage et d’emplois précaires (temps partiels imposés, par exemple) plus élevés…
La segmentation du marché du travail
• Il s’agit du clivage du marché du travail en deux compartiments relativement étanches (on parle aussi de dualisme du marché du travail) :
– le segment primaire, regroupant les emplois typiques, c’est-à-dire stables, à durée indéterminée (CDI), bien rémunérés, bénéficiant d’une bonne protection sociale, peu exposés au chômage ; on y retrouve la plus grande partie des salariés ;
– le segment secondaire, regroupant les emplois atypiques ou précaires (contrats à durée déterminée – CDD –, intérim, stages, temps partiel imposé…), vulnérables face au chômage (une part croissante des actifs voit sa vie professionnelle faite d’alternance de