III/ Influence et évolution de cette œuvre: Le succès de cet œuvre est le résultat d’une rencontre entre un personnage qui correspond à son époque et celle d’une interprète et son public. La Sylphide restera un symbole et l’emble d’une époque. À travers elle c’est crée une mode, un genre une épithète. Le plus beau compliment que l’on pourra adresser à une femme sera de la qualifier de « Sylphide ». Une pivoine blanche portera ce nom. Son partenaire, le danseur et chorégraphe, Jules Perrot sera surnommé « Le Taglioni mâle ». L’une des plus grandes étoiles russes, Istomina, qui reprendra le rôle de La Sylphide se verra recevoir le plus bel éloge pour une danseuse de l’époque, elle sera « La Taglioni Russe ». Il est indéniable que Marie Taglioni sera l’inspiratrice d’une merveilleuse descendance d’étoile dont nous pouvons citer : Grisi, Karsavina, Pavlova, Spessitzeva, Markova, Chauviré, Plessistzkaïa, Margot, Fonteyn. Hantise d’une génération, le thème de la Sylphide va se rependre comme une trainé de poudre tout le long du XIXème siècle. Enorme source d’inspiration, ce sera toujours une histoire entre un homme et une ombre, entre une réalité et le surnaturel, entre ce qui peut être et ce qui ne sera jamais. J’aillerai de l’esprit créatif chorégraphique des ballets tel que Gisèle, Ondine, Le Péri ou encore Le Lac des Cygnes. A travers sont interprétation de la sylphide, Marie Taglioni va également jouer un rôle diplomatique entre deux nations ennemies, la France et l’Angleterres. Toutes ces rivales avaient refusé de danser outre manche, mais elle, accepta de se représenter à Londres dans le fameux Pas-de-Quatre chorégraphier par Perrot. Se fut un véritable phénomène dans tout le milieu balletomane européen. Des amateurs étaient venus de tout le continent pour y assister. Après avoir fait ces adieux à la scène, elle devient professeur et inspectrice de l’école de danse de l’Opéra, elle va alors pouvoir transmettre à des générations de