Marie tudor Victor Hugo
André Durand présente
‘’Marie Tudor’’
(1833)
drame en trois journées et en prose de Victor HUGO
pour lequel on trouve un résumé
puis successivement l’examen de :
l’intérêt de l’action (page 2)
l’intérêt littéraire (page 3)
l’intérêt documentaire (page 3)
l’intérêt psychologique (page 4)
l’intérêt philosophique (page 4)
l’intérêt du spectacle (page 5)
Bonne lecture !
À Londres, en 1553, Simon Renard, bailli d’Amont en Franche-Comté, bras droit de l’empereur Charles Quint, représentant du prince d'Espagne qui désire épouser la reine Marie Tudor, partage l’indignation et le courroux de nobles anglais devant les relations qu'elle entretient avec son favori, l’Italien Fabiano Fabiani qu’elle a élevé au rang de lord Clanbrassil. Renard, qui a déjà éliminé trois favoris de la reine, a des plans pour abattre ce parvenu qui est l'homme le plus détesté de Londres pour encourager la Cour à des dépenses extravagantes et avoir fait couper bien des têtes. Aussi demande-t-il aux lords d'être patients, car, depuis un mois, ce séducteur frivole courtise une jeune fille, Jane, élevée par l’ouvrier ciseleur Gilbert, qui l’a recueillie alors qu’elle avait été abandonnée encore au berceau, qui a été un père pour elle mais est passionnément amoureux d’elle et veut l’épouser dans huit jours. Or Gilbert apprend, d’une part, par un juif, qu’elle est la fille et l’héritière de lord Talbot, loyal défenseur de la mère de Marie Tudor décapité sous Henri VIII, dont les biens ont été légués à la reine qui, par amour, les a donnés à Fabiani et, d’autre part, par Simon Renard, que Jane est devenue, depuis un mois, la maîtresse de celui-ci, caché sous un faux nom. Ne désirant plus que deux choses : se venger et mourir, il offre sa vie à l’ambassadeur et jure de tuer l'Italien. Mais celui-ci tue le juif et, grâce à un enchaînement de circonstances, peut accuser Gilbert du meurtre.
Le favori affirme à la reine son amour pour elle. Mais Simon Renard