Marion documents
Je n’oublierai pas ton visage, je n’oublierai jamais ta voix. Je me morfonds dans ma douleur.
Pauvre con !
Caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’es rien. À nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin.. Je crie ce qu’il est. Était. Ce qu’il aurait pu devenir. Je crie ma détresse, ma douleur, mon amour, mon amour, mon amour...
Je dégueule sur la facilité des sentiments.
N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas. Il est mort et plus rien n’a de sens pour moi. J’envisage l’avenir comme une éternité de souffrances et d’ennui. Ma lâcheté m’empêche de mettre fin à mes jours. Je continuerais à sortir, à taper, à boire et persécuter des cons... Jusqu’à ce que j’en crève... L’humanité souffre. Et je souffre avec elle.
"Tomber amoureuse, tomber malheureuse, on ne peut pas tomber un peu, quand on tombe c'est toujours de haut."
Chaque histoire est le brouillon de la prochaine
Le problème, dans ce genre d'histoire, c'est la rééducation. C'est réapprendre à aimer, à rire, à sentir, à sortir, réapprendre tout, comme une grande brûlée, ou une paralysée, ou l'amnésique de ce film de Hitchcock à qui il avait fallu refaire une mémoire.
Tout ça me semble si loin, tout à coup. C'est comme une douleur séchée, des plaques de chagrin sclérosé, un grand soupir assourdi, et le regret, juste, de toutes