Marketing BRSA PESTEL
→ Environnement Politico-Légal
Depuis plusieurs années, le groupe des boissons rafraichissantes sans alcool (BRSA) subit une forte pression réglementaire et fiscale, qui l’oblige à modifier ses comportements et revoir ses recettes. Nous pouvons diviser en plusieurs groupes ces prérogatives : les taxes, les règlementations nutritionnelles, et les règlementations de nomenclature.
Les taxes
La taxe soda est une taxe visant les boissons sucrées dans le but de favoriser la consommation de boissons non sucrées, car la consommation de soda ou de boissons sucrées est considérée comme source d’accroissement de maladies telles que l'obésité. À l'état de projet dans de nombreux pays, cette taxe est entrée en vigueur le 1er janvier 2012 en France. Elle s’applique sur les boissons contenant du sucre ajouté ou de l’édulcorant de synthèse. Elle s’élève à 7.16 euros par hectolitre et subit une augmentation chaque 1er Janvier à compter de 2013. L'État espère récupérer 120 millions d'euros par an de recettes fiscales grâce à cette taxe.
Cette taxe de 2 centimes par canettes sera en grande partie supportée par le consommateur, car le prix de vente du fabricant pourrait augmenter jusqu'à 35 %. L'entrée en vigueur de la taxe soda a entrainé une hausse des prix de vente allant jusqu'à 25 % pour les marques de distributeurs, et entre 4 à 9 % selon les produits pour des marques comme Coca-Cola. Même si la production des BRSA reste orientée à la hausse, cette augmentation du prix provoque un ralentissement de la demande concernant les boissons gazeuses, qui ont été quelque peu délaissés par les ménages. Ainsi, en 2014, les producteurs de soda se sont engagés auprès des pouvoirs publics à réduire de 5% la teneur en sucre de leurs produits destinés au marché français dès 2015. Ils s’inscrivent ainsi dans le Programme National pour l’alimentation et la lutte contre l’obésité.
De