maupassant
Préface de Pierre et Jean
« le roman »
Décide de parler du roman en général.
Puis s’interroge sur la définition du critique littéraire.(critique qui lui reproche de ne pas écrire véritablement des romans, justement.)
Le critique doit être détaché de toutes les idées reçues.
De plus, le fait de se croire capable de donner les critères du roman, de parvenir à distinguer un roman de ce qui ne l’est pas, relève de l’incompétence plus que du savoir.
Soulève le problème de l’absence d’unité du genre romanesque. Le fait de donner des critères étant la preuve de l’appartenance à une Ecole, une esthétique.
M. invite le critique à inciter les jeunes auteurs à choisir des voies nouvelles, revendiquer une originalité.
« Le talent provient de l’originalité, qui est une manière spéciale de penser, de comprendre et de juger. »
« un critique, qui méritait absolument ce nom, ne devrait être qu’un analyste sans tendance, sans préférences, sans passions… » critique = juge impartial, qui doit mettre de côté sa personnalité Maupassant récuse les idées d’école et de norme.
Mais, la plupart des critiques ne sont que des lecteurs :
Le lecteur traditionnel : attend qqch d’une lecture (rêve, peur, pleur.. )
Le lecteur d’élite : quête du Beau (peu importe la forme).
Les théories de l’art toutes aussi différentes les unes que les autres. Naturalisme et réalisme = quête de la réalité.
Mais en réalité, peu importe la création, pourvu qu’il soit un artiste.
A chaque perspective (réaliste, naturaliste) doit correspondre des éléments, des choix propres.
Le plus important n’est pas dans l’émotion qui en résulte, mais plus dans l’adresse de l’écrivain, « d’où se dégage le sens définitif de l’œuvre ».
La déconcertation des critiques est normale, on déplace l’intérêt que l’on porte à une œuvre : de l’intrigue à l’habileté.
« Si le romancier d’hier choisissait et racontait les crises de la vie, les états aigus du cœur et de l’âme, le