Max weber
Introduction :
Le système capitaliste est caractérisé par une logique de rationalisation qui peut-être questionné. En effet, il convient de se demander dans quelle mesure ce système peut-il être rationnel au regard des effets négatifs qu’il engendre mais aussi des critiques formulées par les néo-keynésiens tel que Joseph Stieglitz. Max weber a analysé les logiques de rationalisation en occident en s’appuyant sur l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme. Il conviendra également d’analyser les prolongements contemporains notamment les effets pervers de la bureaucratie.
I) Les principes de l’analyse weberienne :
A) Les fondements
La socialisation de Max Weber est un sociologie compréhensive c’est à dire qu’il cherche à comprendre le monde par interprétation des actions sociales, il cherche à comprendre le sens que revêt les activités sociales. Ces dernières ne vont pas toutes avoir le même sens puisqu’il existe une diversité des actions sociales. Weber définit une action sociale comme un comportement volontaire dirigé vers autrui ; les socialistes parlent aujourd’hui « d’interactions ». Dans le cas inverse, c’est une action individuelle. Max Weber est un précurseur de « l’individualisme méthodologique », qui est une approche sociologique qui soutient que les phénomènes sociaux résultent des actions individuelles c’est à dire que les comportements ne s’imposent pas à l’individu mais c’est celui-ci qui les détermine. Par conséquent, il s’oppose au courant holisme étant une approche sociologue qui soutient que la société détermine les comportements individuels. Weber a cherché à savoir ce qui faisait la spécificité des sociétés modernes. Pour rendre compte des phénomènes sociaux, Weber pense qu’il faut remonter aux raisons des actions individuelles : il part du sens que l’individu donne à l’action. Pour analyser les actions sociales, Marc Weber va construire une représentation de la réalité, une image, une