Meditation descartes
1. La résolution de douter [ §1]
- Constat du caractère douteux et incertain des opinions reçues: les préjugés de l’enfance.
- Le désir de certitude.
- L’exigence de maturité.
2. L’exigence de méthode [ §2]
Le doute devra être méthodique, et donc provisoire, au contraire du doute sceptique. Il sera donc:
- Hyperbolique (et donc volontaire): tenir pour faux ce qui n’est que douteux.
- Radical: s’attaquer à la base, au fondements.
C’est aussi un doute que l’on peut qualifier de rationnel, car il est motivé par des raisons de douter.
3. Douter de la première source de connaissances: le sensible. [ §3 à §5 ]
Objectif: renoncer à faire de la certitude sensible le modèle de toute connaissance.
- Le constat: les sens sont parfois trompeurs (rejet des incertitudes sensibles).
- La folie: un argument possible, pour généraliser le doute, mais qui ferait perdre au doute, et à l’entreprise de Descartes en général, toute sa crédibilité (Les Méditations ne sont pas l’oeuvre d’un insensé).
- Le rêve: expérience plus commune pouvant produire, temporairement, les mêmes illusions que la folie. Cet argument ne vise pas à rejeter le sensible de façon définitive, dans le domaine de l’illusion et de l’erreur, mais juste à mettre en évidence son caractère incertain. Or, le doute étant hyperbolique, le douteux doit être tenu pour faux.
>> Rejet de toute certitude concernant le monde sensible.
4. Douter des « vérités » ou « évidences » rationnelles: une entreprise difficile. [ §6 à §8 ]
- Récusation du monde sensible. Mais, les représentations de ce monde subsistent en tant que telles, car elles relèvent non pas du sensible, mais de la pensée.
- L’exemple de la peinture: toute représentation est représentation de quelque chose qui doit avoir une réalité:
La peinture figurative représente des objets ou choses générales qui doivent avoir une réalité (mains, têtes...), car l’imagination ne crée pas de nouvelles