Meditation sur la mort, le soleil s'est couché, victor hugo
Dès le début de ce dernier quatrain, le poète met en relief l'opposition du temps cyclique de la nature qui échappe à la vieillesse et à la mort et de la brièveté de la vie humaine. On peut voir cette coupure grâce à la dislocation du premier alexandrin « Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête, ». De plus le début du poème « le soleil s'est couché » peut être une métaphore sur le déclin de l'homme qui à la fin de sa vie se couche et ne se relève plus. La décadence physique qui survint lors de la fin de la vie est d'ailleurs clairement manifesté lorsque Victor Hugo dit que « chaque jour courbant plus bas [sa] tête ». Même si on ressent la présence de la mort dans ce quatrain elle n'est toute fois jamais citer. Toutefois l'euphémisme « je m'en irais » la traduit mais de manière adoucie. On peut aussi être amené à penser que l'action de s'en aller peut se rapporter au « temps qui fuit ». Le temps est le sujet du poème.
En revanche lorque Victor Hugo envisage sa propre mort « sans que rien manque au monde ». Il montre d'abord que lorsqu'il ne fera plus partit de ce monde le soleil sera toujours « joyeux ». Ensuite il compare le rythme de la nature à une « fête » qui avec ou sans lui continuera. Il réfléchit donc à son insignifiance dans le monde « immense et radieux » et à l'indifférence de la nature qui, après sa mort ne changera en rien son cycle.
Dans ce poème l'auteur s'offre donc une méditation sur la mort face aux forces de la nature qui avec ou sans lui continuera sa « fête