Memoire sur la technologie adsl
Etudiant en alternance à FRANCE TELECOM pour la préparation d’un DUT Génie
Electrique et Informatique Industrielle, mon activité professionnelle se situe dans le Groupe d’Intervention Local Multi-techniques dont la mission est de maintenir les équipements des réseaux téléphoniques et de transmission de données de France Telecom dans le Haut-Rhin.
Dans ce rapport, je choisis de présenter la technologie ADSL* (Asymmectric Digital
Subscriber Line) qui est la réponse à la demande sans cesse croissante pour des liaisons
Internet rapides au travers des lignes téléphoniques. Cette demande implique un développement fulgurant des technologies de modulation. Malheureusement, le réseau téléphonique commuté n’est pas adapté à la transmission haut débit et les modems* classiques
(V90, V92…) ont atteint leur limite en ce qui concerne le débit. Il faut alors trouver des nouvelles technologies de transmission (CATV*, xDSL*…). Bien entendu, à chacune de ces nouvelles technologies correspond une nouvelle sorte de modem. La plupart des applications
Internet actuelles demandent des débits plus élevés que les possibilités analogiques ainsi que des connexions de longue durée. De plus, les communications Internet sont généralement très asymétriques. Par exemple, une machine « client » (non serveur) connectée à Internet a besoin d’un débit assez considérable en réception, tandis qu’un débit faible en émission suffit. Nous faisons le constat que la technologie ADSL est adaptée à ces besoins, puisqu’elle offre un débit asymétrique et important. Le principe de l’ADSL est de multiplier le débit de données en utilisant un spectre de fréquences élargi sur de simples paires torsadées du réseau téléphonique. Cette technologie est née vers la fin des années 1980 aux Etats-Unis, au coeur des laboratoires Bell, dans le but initial de transmettre des données vidéo.
Après avoir présenté les différentes utilisations des technologies xDSL*, ainsi que
leurs