Micromégas - Voltaire

En quoi le chapitre 4 développe-t-il une réflexion philosophique autour de la condition humaine ?

Voltaire est sans doute l'un des écrivains philosophes les plus connus. Son nom réel était François Marie Arouet. En tant que poète et philosophe il créa le genre du conte philosophique, genre littéraire qui fut peu exploité par la suite. Parmi les œuvres de Voltaire, c'est un extrait de Micromégas ou L'histoire de la Philosophie, conte philosophique paru en 1752 que nous allons analyser. Comme son deuxième nom l'indique, les thèmes principaux de cette oeuvre sont la philosophie et les idées des Lumières.
Le passage dont je vais vous parler se situe au début du chapitre 4 « Ce qui leur arrive sur le globe de la terre ». A ce moment-là l'habitant de Sirius et son compagnon de voyage débarquent sur une planète, notre terre, qu'ils trouvent très petite, mais comme ils sont curieux et ouverts d'esprit, ils explorent cette planète inconnue. Nous allons voir en quoi cet extrait développe une réflexion philosophique autour de la condition humaine. Premièrement je parlerai des regards contrastés, puis de la relativité à laquelle les regards contrastés mènent et je terminerai avec la pensée scientifique que Voltaire veut promouvoir dans ce texte.

Dans ce récit on trouve le champs lexical de la grandeur et de la petitesse. Pour ce qui est de petit, on dit que la terre est « un petit pays » ou « une taupinière », réduisant la terre à quelque chose de très petit. Le grand océan est considéré par les deux voyageurs comme « petit étang » et la Méditerranée n'est qu'une « mare ». Les hommes sont « des petits êtres qui rampent ici ». Pour nous ce qui nous paraît grand est le fait qu' »ils mangèrent deux montagnes », qu'un « pas ordinaire » soit de la taille de « 30'000 pieds », qu'ils réussissent à faire le tour de la terre en 36 heures et que 12 pas de « nain » soit l'équivalent de l'enjambée du Sirien. Dans tout ce champs lexical on remarque