Midi (leconte de lisle)
Le poète fait une grande place aux paysages dominés par le soleil. Mais si la nature n’est pas accueillante, elle garde sa majesté et son mystère. La nature par son silence et sa majesté ressemble au néant.
Vers 1-8
De la description d’une terre endormie à l’évocation d’une vie ralentie…Impression d’éblouissement de la lumière et même de brûlure. Pour le poète les forces naturelles ont une existence humaine et une action divine. Ce qui pourrait être vivant est disparu ou éloigné. L’état de la nature est semblable à la mort.
Vers9-20
On ressent une vie ralentie : légère ondulation des blés….La vie des épis, c’est aussi celle de la mer qu’ils forment ensemble. Ce léger mouvement s’effectue comme dans une ivresse divine. Le soleil contient et la vie et la mort. Il y a aussi une harmonie entre la nature et les animaux (bœufs)
Vers 21-32
On passe de la peinture (du paysage) à l’interprétation. Interprétation forte (Homme ! voir aussi les impératifs) Leconte de Lisle parle comme un prophète,il assume la fonction du poète ; c’est un héraut, il lance des messages. Il « lance » le lecteur plus loin que ce qui est exprimé. L’homme cherche à trouver hors de lui ses sentiments (Vers 21-22) Il croit que si la nature est radieuse, lui, l’homme sera joyeux. Or,cela est faux : la nature ignore notre âme. Le sage doit donc se détacher de tout. Il recherche alors le « néant divin » (derniers mots du poème) dans le royaume des