Migrations population xixème siècle
En Italie, au XIXè siècle, comme presque partout en Europe, la population a fait sa transition démographique : la population a augmenté, donc moins d'emplois étain disponibles. Il y aussi eu une misère (maladies, mauvaises conditions de vie...) parmi les agriculteurs. Ces deux facteurs ont poussé une partie de la population italienne à émigrer. La population était aussi incitée à émigrer par des représentants de compagnies de navigation ou de pays en quête de main-d'oeuvre, et par la publicité. Ces représentants organisaient des départs vers les Etats-Unis, le Brésil, etc.
En attendant le départ, les émigrants ont dû rester dans une pension où ils ont souvent été soumis à des contrôles médicaux. Pendant le voyage, ils dormaient sur des couchettes en fer, dans des cabines situées dans le ventre du bateau. Ces conditions n'étaient pas celle d'une croisière mais pas précaires comme pour les esclaves. Les migrants italiens se sont surtout dirigés vers les Etats-Unis (New York, Philadelphie), vers le Brésil ou vers l'Argentine s'ils n'avaient d'espoir de retour en Italie et emmenaient souvent leur famille. Ceux qui envisageaient de rentrer en Italie au bout de quelques mois ou années de travail pour gagner un peu d'argent se dirigeaient plutôt vers le reste de l'Europe. La plupart des italiens qui migrent définitivement vers l'Amérique sont des agriculteurs, des travailleurs de campagne et des ouvriers de l'industrie. L'Amérique leur paraissait comme la terre promise. Tout d'abord, les migrants italiens descendent de leur steamer (bateau à vapeur) pour monter dans de grosses barques afin de passer un contrôle aux bureaux d'immigration, à Ellis Island. Ensuite, ils arrivent au port par un ferry-boat et retrouvent éventuellement une connaissance. Enfin, ils doivent trouver un travail et s'installer à New York. Les anciens immigrés jouent le rôle des padroni, grâce auxquels les nouveaux immigrés peuvent